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EN CONCLUSION

Pour ces TPE sur l'effet Doppler-Fizeau, nous sommes partis d'une situation que nous avons déjà tous rencontrée dans la vie quotidienne - c'est-à-dire le dépassement d'un piéton par une ambulance ou par tout autre véhicule ayant des sirènes allumées. À partir de cette situation problème, nous avons décidé de répondre à la problématique suivante:

Pourquoi le son d’un objet en mouvement passe-t-il de l’aigu au grave après passage devant un récepteur immobile ?

Comme vous avez pu le lire sur ce site, l'oreille humaine est un organe complexe découpé en trois parties, contenant elles-mêmes d'autres éléments indispensables pour notre audition. Notre système auditif nous permet de capter et d'amplifier les ondes sonores qui nous entourent, les traduisant ainsi en bruit. Nous avons également vu que le son était une onde de compression. Lorsqu'un son est émis, il y a création d'une perturbation dans l'air. C'est là qu'intervient la fréquence, c'est-à-dire le nombre d'oscillation par seconde. Plus la fréquence est basse, ou autrement dit, moins il y a d'oscillation par seconde, plus l'onde sonore sera dans les graves. Et inversement, plus la fréquence est haute, plus l'onde sonore sera dans les aigus. 

Partant de là, nous avons réalisé deux expériences avec le kit Doppler de Jeulin. La première nous a permis de voir que la fréquence était plus élevée quand l'émetteur mobile s'approchait du récepteur immobile que lorsqu'il s'en éloignant. En effet, quand l'émetteur mobile s'éloigne du récepteur immobile, la fréquence reçue baissait. Pour être sûr que ceci n'était pas lié à la vitesse de notre émetteur, nous avons réalisé la deuxième expériences et avons noté une proportionnalité entre la vitesse et la variation de la fréquence - confirmant ainsi, par la même occasion, notre première expérience.  

En conclusion, nous pouvons dire que le son d'un objet mouvement passe de l'aigu au grave après passage devant un récepteur car il y a une variation de la fréquence dès lors que l'émetteur passe devant le récepteur. En effet, la fréquence que nous avons obtenu lorsque notre émetteur s'éloignait de notre récepteur était plus basse, c'est-à-dire plus dans les graves, que lorsque qu'il s'en approchait, où la fréquence était plus haute, c'est-à-dire plus dans les aigus. On pourrait maintenant se demander si il y a cette même variation quand on inverse les rôles, c'est-à-dire lorsque l'on a un émetteur immobile et un récepteur mobile.

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